CyclOrient.blog.free.fr

Pour celles et ceux qui lisent encore ce blog, s'il en existe...

Voici l'annonce d'un spectacle organisé dans le cadre de la classe de chant lyrique du conservatoire du Bourget. Il mêlera un programme de mélodies orientalistes interprétées par mes camarades de la classe de chant (je ne chanterai pas lors de ce spectacle), des anecdotes provenant du voyage que vous avez pu suivre sur ce blog et la projection de photos de ce même voyage. Dans la 2ème partie, l'exposition d'une trentaine de photographies de ce même voyage sera ouverte à toutes et tous dans une ambiance de musique orientale.

Dépaysement garanti

Venez nombreux le 14 avril prochain !

J’avais piégé mes collègues l’année dernière en annonçant un faux départ le 1er avril 2010. Je me devais d’annoncer un faux retour en France cette année le 1er avril 2011. De plus, on m’a fait tellement de queues de poisson sur les routes d’Inde que cela vous met un peu dans l’ambiance des derniers kilomètres de mon voyage . Et puis je suis du signe du poisson, il ne faut pas l’oublier.

Et voilà donc du poisson sur un marché népalais:

Namaskar

23 mars 2011.

Ce devait être un compte-rendu en direct de Jodhpur mais le manque de temps m’a incité à repousser la description des évènements qui se sont passés depuis mon dernier compte-rendu népalais.

Namasté

Après mon premier compte-rendu népalais en direct de la capitale, je vous envoie ce petit billet d’un autre lieu important au Népal, et ce pour la population Bouddhiste du monde entier : Lumbini, le lieu de naissance de Bouddha. Je suis arrivé ici avant-hier soir (27/2), à la tombée de la nuit. Lors de ma traversée du Népal, j’ai eu beaucoup de mal à arriver avant la fin du jour aux différents lieux que j’avais choisi quotidiennement comme étape. Parfois ce fût parce que le relief montagneux me ralentissait un peu et souvent cela fût en raison de mes nombreux arrêts pour photographier des scènes de vie ou bien communiquer avec les gens. Il m’est même arrivé d’être invité à danser lors d’un mariage (dommage pour vous, il n’y avait pas d’autre photographe officiel que moi ), de participer à la Puja hindou de Kulan et de participer à une autre Puja après une invitation dans une famille dont le père venait de décéder.

Namasté

Après une longue pause pendant laquelle j’avais peu de temps à consacrer à vous raconter mes « aventures », je reprends enfin du service. C’est donc un billet en direct de Katmandou qui marque la reprise de mon activité d’écriture. J’ai pris beaucoup de retard dans mes récits et plutôt que de combler tout ce vide dès maintenant, ce qui prendrait trop de temps, j’ai préféré reporter à une étape ultérieure l’écriture des détails de mon séjour à Beijing et de mes visites de Xi’an, Suzhou et Nanjing. Sachez seulement qu’à Beijing j’ai été reçu comme un prince chez mes amis Jue, Fangfang et leur fille Yueran (je les en remercie d’ailleurs grandement par l’intermédiaire de ce petit mot), que j’ai visité beaucoup de sites culturels et/ou religieux, que j’ai pu revoir Yan et Qian, mes enseignantes de chinois lorsque j’étais à Paris (devenues des amies depuis) , que j’ai mangé comme un ogre une grande variété de plats délicieux, que je suis devenu expert dans l’art de manier les baguettes avec grande dextérité ( ) et que j’ai appris à marchander avec sourire et humour jusqu’au prix de la patate douce achetée dans la rue (de l’avis de la vendeuse elle-même, je pourrais sans problème vendre les patates douces à sa place ).

Il n'est que 17h chez la plupart d'entre vous mais ici, au point le plus oriental de mon voyage, il est déjà minuit ! Malheureusement vous allez devoir attendre encore un peu avant de faire sauter les bouchons de champagne ou de champomy...

De très grosses bises à tout le monde !

你 好

Je ne cesse de vous répéter que j’aime avant tout alterner les plaisirs. C’est le cas pour le voyage à vélo, pour la nourriture, et pour tout ce qui concerne ce voyage. Le compte-rendu du jour (1er décembre 2010) aura donc lui aussi une forme différente de celle du long compte-rendu descriptif de ma dernière étape ; en effet je le veux plus synthétique (je ne vous dirai donc pas tout ) mais vous aurez de ce fait une lecture plus courte et certainement moins monotone.

你 好

Je suis maintenant à Turfan (ou Tourfan en français et Tulupan en Chinois). Arrivé hier, je devais repartir ce matin mais l’hôtel dans lequel je suis est si confortable ( ) que je n’ai pas résisté à y rester une nuit supplémentaire. Sans plaisanter, je suis arrivé hier dans l’après-midi et n’ai pas eu le temps de faire tout ce que j’avais à mon programme alors j’ai prolongé mon séjour d’une journée. Le fait que l’hôtel ait internet dans la chambre a été décisif. Turfan est une grande oasis (en fait plutôt une grande ville au milieu de l’oasis) située au Nord-Est du désert du Taklamakan et à l’Ouest de mon prochain désert, celui de Gobi. Je vais donc encore manger du sable dans les jours qui viennent, enfin façon de parler ;-). Turfan (30m au dessus du niveau de la mer) se situe au Nord de la dépression du même nom plus basse elle que le niveau de la mer (-154m). La région est normalement réputée pour son raisin ; mais j’arrive un peu tard et tout ce que j’ai pu y voir concerne la manière d’y faire sécher et d’en extraire les grains de raisin sec . Heureusement que j’ai pu déguster du raisin avant d’arriver à Turfan car ici bien qu’il en reste sur les étals des marchés, il n’est plus très beau.

6 mois de voyage aujourd’hui même (19 octobre). Je me dois d’écrire un compte-rendu conséquent. Je reporte donc mon départ de Kashgar à demain matin afin de finir ce petit travail d’écriture et de régler toutes les petites choses que j’avais laissées en suspend depuis ma dernière longue pause, à Mashad (Iran).